mercredi 8 février 2012

chapitre 6

Après avoir bien entamé mon chapitre 6, et j'en suis à plus de la moitié, je vous soumet un nouvel extrait qui je l'espère, vous satisfera. Il s'agit d'une entrevue entre Le Purgateur, l'homme lige du consul de Valérya, qui tente de recruter Amond Cyriel, le meilleur épéiste de toute les Terres-libres, dans une mission qui pourrait s'avérer périlleuse. Je ne vous e dit pas plus et je vous laisse savourer l'extrait.


— Quoi ? Beugla le guerrier en époussetant les ordures qui parsemaient son visage.
Il devait cuver son vin depuis un bon moment, car même à cette distance, le Purgateur sentit les relents d’alcool qui venait jusqu’à lui. L’homme au sol se releva péniblement. Il surplombait de loin le prêtre et le dépassait de plus de deux têtes. Une corne proéminente seyait sur son front et retint toute l’attention de l’homme lige. L’épéiste rabattit ses cheveux longs et noirs sur le côté et réajusta son pourpoint vermeil. Lorsqu’il jeta son regard sur le prêtre, son iris blanc glaça le sang du prêtre tandis que le noir le pétrifia davantage. L’homme lige détestait ce regard, il avait l’impression d’être jugé par ces yeux, que son âme était mise à nue et qu’il n’avait nulle part ou aller pour se cacher. Si le guerrier était considéré comme le meilleur épéiste de toutes les Terres-Libres, c’était en partie à cause de la réputation qui avait été forgée à propos de ces lames. Au même titre que ces yeux, l’une luisait d’une aura blanche, tandis que l’autre irradiait d’une lueur sombre et ténébreuse. Ses lames étaient sa fierté, et aussi la source de son immense pouvoir. Mais, il était aussi connu pour une tout autre affaire, en tant que régicide, il avait écopé de ce titre peu glorieux lorsqu’il ôta la vie du dernier roi Valéryen :, Dénébris Valtourbe, il y a plus de deux siècles. Ses lames étaient sa fierté, et aussi la source de son immense pouvoir. En outre, une large balafre coupait son visage en deux et lui donnait des airs de démon. Ce n’était pas pour rien qu’on le surnommait : le bourreau de Clëmh. Lorsqu’il ouvrit la bouche, quatre rangées de crocs dépassèrent de sa mâchoire. Un sourire malsain irradia son visage et il se lécha les babines d’un air pensif. À la lumière, la teinte de sa peau tirait sur le rouge, fait assez singulier pour un Cyvissien de souche. On le disait démon, mais il n’était plus que l’ombre de lui-même. Le grand guerrier était mort depuis ce funeste jour ou il ôta la vie de son propre roi.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire