Pourquoi ne pas inaugurer avec un petit extrait du prologue, il s'agit vraiment du tout début du roman, les premières lignes, savourez.
Tout était calme, lorsqu'un carreau vint briser le silence de la lande. Une gerbe de sang macula la neige, ruisselant tel un cours d'eau sur une pente fait d'un blanc laiteux. Le rugissement d'un homme arrachait de douleur masqua tous les bruits alentours. Seuls les corbeaux avaient assisté à la scène, juchés sur leurs promontoires, se délectant du spectacle auquel ils assistaient. L'homme tombé à terre rampa péniblement en direction d'un bosquet non loin de là. Il espérait ainsi se mettre à l'abri du danger qui l'avait frappé, mais c'était sans penser à l'immense traîné pourpre qu'il laissait derrière lui. L'envol des oiseaux précéda de peu leurs plaintes. Soudain, l'homme se figea, sentant le regard du prédateur qui le pourchassait braqué sur lui. Aux aguets dans les broussailles a à peine quelques mètres de là se tenait un capuchon noir accroupi, un arc en main bandant une flèche de l'autre main. Malgré le fait que ses cheveux lui masquent en grande partie la vue, il ne bougerait pas de là tant que son gibier n'en ferait pas autant. La blessure à la clavicule empêchait l'homme de se hisser correctement sur ses deux bras, ce qui réduisait considérablement sa rapidité de mouvement. Il ne pouvait plus aller bien loin et il le savait, il le sentait. Sa fin semblait proche.
Qui plus est, je pensais poster un extrait par semaines et une fiche de personnages par semaine, donc attendez vous çà ce qu'il y est de l'animation sur le blog.
Valérya repart de plus belle !
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